Plan comptable général
Le plan comptable est utilisé par toutes les personnes physiques ou morales soumises à l’obligation légale d’établir des comptes annuels (bilan, compte de résultats et annexes) sous réserve de dispositions spécifiques.
C’est le comité de la règlementation comptable qui a instauré cette normalisation des enregistrements afin que les documents comptables puissent être compris et lus par tous.
Le plan de comptes doit être suffisamment détaillé pour permettre l’enregistrement des opérations conformément aux normes comptables. Lorsque les comptes prévus par les normes comptables ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toute subdivision nécessaire. Ou, si les comptes prévus sont trop détaillés par rapport aux besoins de l’entité, elle peut regrouper les comptes dans un compte global de même niveau ou de niveau plus contracté.
Cette répartition se définis à partir de trois plans comptables :
– Un système abrégé qui ne prend en compte que les comptes à 2 chiffres.
– Un système de base qui se limite aux comptes à 3 chiffres.
– Un système développé qui comprend les comptes 3 chiffres et plus.
Le plan comptable est découpé en 8 classes de comptes où subsistent quelques particularités :
– Les comptes sont classés par subdivisions homogènes. Chaque subdivision comporte une fonction précise.
Comme par exemple dans la classe 6. les comptes de charges, il y a 10 subdivisions telle que : 60. Achats, 61. Services extérieurs… La classe 6 est normalement enregistrées en débit.
Par dérogation, le compte 28. Amortissements des immobilisations agit dans le sens contraire à celui de la classe auquel il appartient.
– Lorsque dans la classe 4, l’on retrouve à la troisième place le chiffre 8, ces comptes seront affectés à l’enregistrement des produits à recevoir et des charges à payer rattachés aux comptes qu’ils concernent.
Comme par exemple, les comptes : 408. Fournisseurs Factures non parvenues, 418. Clients Produits non encore facturés, 428. Personnel – Charges à payer et produits à recevoir…
– Lorsque dans les classes de 2 à 5, l’on retrouve le chiffre 9 en deuxième place, ces comptes serviront à l’affectation des provisions pour dépréciation dans les comptes de bilan.
Comme par exemple, les comptes : 29. Dépréciations des immobilisations, 39. Provisions pour dépréciation des stocks et en-cours…
– Lorsque le compte se termine par le chiffre 9, ces comptes s’enregistrent dans le sens contraire normalement soumis par le compte de niveau immédiatement supérieur.
Comme par exemple : 409. Fournisseurs débiteurs, 609. Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats…